« Nous avons découvert l’existence du GEIQ 69, à la fin des années 90, à l’occasion du chantier de réhabilitation de la cité Saint-Jean…
Un marché qui comportait des clauses d’insertion.
Depuis, nous avons intégré en permanence un ou deux jeunes issus du GEIQ, soit une bonne vingtaine en une quinzaine d’années.
Pour les jeunes en situation d’échec, le GEIQ 69 représente une deuxième chance ; du moins, pour les plus motivés d’entre eux. Une chance qu’ils savent d’ailleurs reconnaître, la plupart du temps, en s’impliquant vraiment dans la vie de l’entreprise.
La formation qualifiante intégrée au dispositif est très intéressante : elle fonctionne un peu comme une formation à la carte, quasiment comme une formation individualisée.
Nous avons même pu obtenir que nos deux jeunes GEIQ ne soient pas en formation en même temps !
Ainsi, les jeunes qui sortent de ce type de formation et qui ont en plus bénéficié d’uæn apprentissage en entreprise avec un tuteur sont vraiment opérationnels !
Le GEIQ est bien pour nous davantage une solution pour recruter qu’une réponse aux clauses d’insertion. C’est un mode de recrutement parfait, au même titre que l’intérim.
De plus, le dispositif nous permet de bien connaître le jeune qui nous est adressé avant de lui proposer un contrat d’embauche.
Nous avons le temps de le tester. Quand on propose un contrat, dans 90 % des cas, on peut être sûr de notre choix ! »