« Nous faisions déjà ponctuellement appel au GEIQ 69 pour répondre aux clauses d’insertion de marchés HLM. Mais j’ai davantage connu le GEIQ quand je m’y suis impliqué à la demande de Jean Chanel qui, au tournant des années 2000, cherchait un successeur », confie Pierre Bonche. L’actuel président du Geiq 69 (1999-2015) précise alors qu’en tant qu’utilisateur régulier, il envisage aujourd’hui le dispositif Geiq davantage comme « un outil de recrutement complémentaire ». Des trois dispositifs qui permettent de tester de futurs collaborateurs sur la durée : l’intérim, l’apprentissage et le Geiq, Pierre Bonche, tend même à préférer le troisième. « Le GEIQ 69 organise le pré-recrutement, testant la motivation et l’intérêt pour le métier du candidat. De plus, la formule proposée aux entreprises est souple. Enfin, le GEIQ gère les problèmes quand ils surviennent », explique-t-il. outre l’intérêt que représente le Geiq pour l’entreprise qui envisage de recruter, Pierre Bonche considère que le dispositif est aussi très bénéfique pour les jeunes en difficulté. Il développe : « Le GEIQ s’intéresse au potentiel du jeune au regard du métier qu’il pourrait exercer et lui donne une formation centrée sur l’exercice professionnel. Il permet ainsi de donner une chance à des jeunes laissés sur le côté du chemin de l’école parce qu’ils ne sont pas assez scolaires ou à des candidats au CAP qui l’ont manqué à cause des matières théoriques, comme les mathématiques ou le français. »